Ce site, dont je ne cesse de réécrire sur les portails gigognes, qu'il est INTERDIT AUX MINEURS, l'est effectivement car il traite principalement d'un sujet sur lequel on peut se tromper et encore plus, tromper les autres. Et pourtant bien des images et des mots qui devraient être interdits aux enfants, ne le sont pas.

Cela, j'aurais préféré, ne jamais devoir l'écrire. Mais les enfants sont ainsi faits qu'il sont démunis et toujours rabaissés à leur taille. Il faut être franc, ce site n'est vraiment pas pour nos saints innocents encore protégés de la méchanceté du monde. L'idéal serait une interdiction aux moins de 18 ans, car je doute qu'avant on mérite de trembler face à ce qui nous attend. Il y a des choses mauvaises à dire , c'est une évidence majeure et je crois avoir compris que la mort est l'objet le plus dérangeant, le plus subversif que je connaisse. N'écrivez pas la mort, c'est un sujet tabou. "Faut pas y penser". Si on le fait on n'y coupe pas à la censure ... La mort est un sujet qui fâche (un objet qui fauche) , du moins quand elle est promesse de NEANT. Philosopher, c'est apprendre à mourir, la réponse est bien le malheur de la question, dès que nous sommes au monde, nous sommes assez vieux pour mourir... "l' être-pour-la-mort", l'inévitable victoire de la mort, la mort dans l'âme, "FONCTIONS VITALES TERMINEES", le tracé est plat (...) et autour de tout cela le cri de celui qui reste et qui montre du doigt l'horreur muette du monde. On entame alors un deuil mélancolique et jamais fini. Parfois on s'imagine survivant, on imagine avoir survécu.

LITTERATURE oui, mais une littérature de l'affect original et terminal, cette émotion terriblement brutale qui détermine toutes nos réactions au monde.