Pascal
avait son gouffre, avec lui se mouvant.
- Hélas ! tout est abîme, - action, désir, rêve,
Parole ! et sur mon poil qui tout droit se relève
Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.
En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l'espace affreux et captivant...
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.
J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ;
Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres,
Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l'insensibilité.
Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres ! (Baudelaire)
Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes vœux" Apollinaire
Car je pense véritablement que la nature de l'homme est essentiellement "descenditive". Nous resterons jusqu'à la fin dans l'attente d'un événement improbable.
L'obsession de la cavité est aussi celle du vide. On s'enfonce dans "la vallée douloureuse de l'abîme" par un interstice entre la cloison et le plafond de la chambre.
J'aimerais être une bête et sombrer dans un sommeil idiot.
Dans une bibliothèque l'enfer est un réduit fermé à clés à l'image de celui qui dissimule les femmes égorgées (pour ne pas dire: les enfants) de Barbe Bleue.
La pornographie (le discours des
pornes - des putes) correspond ainsi à une remise en cause de
l'ORDRE et à une revendication de la libération dans
tous les domaines. Il faut sans doute comprendre ainsi le
déroulement de toutes les pratiques les plus déviantes,
sodomie, homosexualité, inceste, zoophilie,
nécrophilie, scatologie, mais aussi le blasphème y
compris celui du malheur. L'écriture pornographique est une
provocation (un appel à la parole - comme Sade gueule dans un
entonnoir en papier de la fenêtre de sa cellule) qui conduit
les
auteurs et les livres au
bûcher.
Mais
ceci n'est pas réservé au Grand Siècle:
Bernard
Noël écrit Le Château de cène en
1969 et
American
Psycho est écrit en 1990 par Bret Easton
Ellis.
La censure ampute souvent
l'insupportable d'esthétique mais rarement l'insupportable
médiatique. et si on essayait un peu de comprendre ce que veut
signifier cet art de Dessous le manteau. certains disent même
que dans la colère les mots dépassent la pensée.
mais dans tous les cas la pensée est constituée de mots
dits à voix basse, il n'y a pas d'hypo-langage.
Lors des cérémonies
Aztèques chargées de sens mais incompréhensibles
pour les espagnols, où se mêlaient le son des tambours,
l'odeur des bûchers sacrés, de l'encens et du sang
ruisselant sur les degrés des pyramides, l'individu
sacrifié devait correspondre à l'image du dieu
honoré. Ainsi les Aztèques, dans une mise en
scène rutilante, transformaient le simple mortel en image
divine. Les dieux vénérés, devenaient par cette
matérialisation, accessibles et finissaient par s'unir aux
hommes, chantant et dansant avec
eux.
Les chrétiens
dévorés vifs par les fauves et applaudis par la foule,
L'écartèlement de tous les membres par quatre chevaux,
Les lapidations (accomplies par les foules qui se substituent au
bourreau), les bûchers installés au niveau du sol pour
que la foule de spectateurs puisse déposer son bout de bois
incandescent, les Corridas où meurent les bêtes dans un
délire de fête quasi religieuse, les immolations devant
les caméras de télévision,
offerte à tous par les médias du monde entier.
Reprenant le protocole des
sacrifices humains pratiqués en Gaulle et dans les cirques de
la Rome Antique, selon un rituel qui transforme le spectacle de la
mort en direct, en mise en scène théâtrale
tragique,
les
snuff movies, qui sont des films underground dans lesquels
apparaissent de véritables scènes de torture et de
meurtre, défient la censure. Les premières bobines
super 8 datent du 8mm lui même
Des viols seraient
filmés afin de satisfaire le voyeurisme de certains : des
satanistes ou des serial killers immortaliseraient sur pellicule
leurs crimes rituels : dans le monde ENTIER des centaines de
policiers ont enquêté sur ce trafic de vidéos
meurtrières. Ils ont découvert une multitude de FAUX
snuff movies, c'est à dire des vraies fictions mises en
scène, contenant des images atroces mais truquées. Ils
ont également retrouvé des documents audiovisuels sur
lesquels figurent d'authentiques scènes de sévices
allant parfois jusqu'au meurtre. Ces films ne sont-ils qu'une Urban
Legend? Bien des journalistes et des écrivains ont mené
leur enquête eux aussi...
Les snuff movies seraient destinés à des circuits
très fermés dont le public serait constitué de
malades. On y verrait des meurtres sexuels et gratuits (sans
même la bénédiction de la Justice qui
exécute - 1000 aux USA depuis 1976 - parfois des innocents).
Les interprètes-victimes seraient manipulés : le
"producteur" embaucherait des "comédiens" pour un vulgaire
film porno, comme il s'en fait partout puis, évidemment, cela
finirait très mal pour eux. Souvenez-vous de la lente et
difficile plongée dans cet enfer vue par Paul Schrader dans
"Hardcore". George C. Scott était à la recherche de sa
propre fille... Dans les snuffs (tabac à priser - ou
cocaïne) on ne simule pas la mort comme dans un porno on ne
simule pas le sexe.
Mais
ne jamais perdre de vue que l' enfer est une invention humaine et que
des œuvres cinématographiques sur le sujet comme
"Vidéodrome" ou "Demon lover" sont des oeuvres d'art dont la
source des sources reste la mort.
Il paraît même qu'on peut acheter des cheveux de Charles Manson sur le web. Le reliques restent pour prouver que le mort est bien mort. On peut aussi se souvenir que le musée du Louvre avait organisé en 2002 une exposition intitulée: "La peinture comme crime" (le crime étant un des Beaux Arts) ... Peindre, filmer, shooter, écrire, tuer : afin peut-être de découvrir le secret de l' Absence chère à Mallarmé.
03 heures du matin, l'heure abyssale de la nuit: au cœur de l'enfer, on peut écrire de façon conjuratoire pour échapper à l'insupportable souffrance de la nuit.
Allez au diable et demandez-lui ce qu'il pense du monde qui se consume devant nous. "
"Au diable les historiens. Collectionner les catastrophes, quel métier." (R. Hollier)
Allez au diable, frères humains, je vous déteste tous.
Allez au diable, voir si j'y suis.
____
LLLe
côté du pentagone étoilé est phi fois le
côté du pentagone convexe.
AB/AD=phi=1,618 soit le nombre
d'or --
Je tirerais les oreilles au
grand Diable d'enfer. Cazotte: "Le diable amoureux"
(1772)
"Pas
besoin de gril:l'enfer,c'est les Autres." (Jean-Paul Sartre /
1905-1980 / Huis Clos)
........Je
sais que je ne suis rien mais cela
ne
m'empêche
pas de vouloir être dieu dans mon fauteuil ;;;;tout
en sachant qu'on finit impotent, amnésique, impossible
à vivre._
____
TTHE
END_
__
__On est vraiment comme
dans la caverne mais on a les mains attachées au dossier du
fauteuil club et on va
spéculer
(...) de drôles d'images et d'infernales pensées avec
lesquelles on devra vivre et "faire avec".
Il va bien falloir vous faire à l'idée de sortir de vous ... un jour.Vos supers ordinateurs ne font que fabriquer de la vitesse pour satisfaire le désir impatient d'un enfant. Baudelaire faisait écorcher la terre par un squelette laboureur. Un jour le temps va sortir de ses gonds avant que vous ayez eu le temps d'ouvrir les yeux si vous ne faites pas l'effort d'être authentique.
Qui
suis-je?....
Dave
veut tuer Grand Frère mais n'y arrivera JAMAIS.
La nécessité
divine ou le hasard diabolique ?
Il paraît que la vie tient à un cheveu : en
deçà, pas de vie - au-delà pas de vie non plus.
Quel chimiste fou a bien pu trouver la proportion exacte pour qu'on
en arrive là ?
.génétiques.
l
La vie par hasard, par
accident; une erreur de parcours infinie. En biologie, si les
mutations génétiques deviennent trop nombreuses, le
premier rôle n'est plus tenu par la " nécessité
", mais par le " hasard ". Ce qu'on appelle catastrophe c'est la
disparition des équilibres.
Le gène tient maintenant le
rôle fondamental dans la biologie moléculaire. Mais
l'Homme n'est pas réductible à ses 35 000
gènes, l
l
pas plus que la
mémoire du monde est réductible à ce qui est
écrit dans les livres.
.............(accès direct au
livre gordien)
Automne 1918. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un autre désastre plus meurtrier se prépare. Un virus que l'on appellera bientôt la « grippe espagnole » est sur le point de tuer 50 millions de personnes en quelques mois, avant de disparaître sans laisser de trace. Parmi les victimes figurent quelques noms illustres comme celui d'Apollinaire, d'Edmond Rostand, de Gustav Klimt ou encore d'Egon Schiele.
Printemps 2006.
L'anticipation du manque de vaccin est tellement fiable, et
l'estimation du nombre de décès serait tellement
inquiétante, qu'il faut mettre l'armée dans le coup.
Mais en quoi consistent ces fameuses mesures ? Tout simplement
en "une simplification de l'établissement des certificats de
décès" pour répondre à l' urgence du
moment, enterrer nos proches. On découvre que tout est
prévu, même le risque concernant les transports des
vaccins entre les sites de production et les lieux de vaccination.
Les transports seront placés "sous escorte des forces de
sécurité" dans le cas probable de disponibilité
réduite du vaccin. Au cas où, la population prise de
panique ...
Sortez couverts,
l'air est contaminé... c'est "la java des bombes atomiques"...
il tombera toujours des hallebardes.
"Regrets sur quoi l'enfer se fonde -------Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes vœux"