La seconde partie qui nous présentait trois savants (fous) qui exploraient le génome humain passait encore mais la première partie qui racontait et montrait les horribles expositions d'un Artiste anatomiste plastinologue relevait du CRIME et tout simplement du trafic de cadavres humains, via des trains venus des républiques de l'ex-urss (dont le Kirghiztan) pour le bon plaisir de Gunther von Hagen qui expose dans le monde entier des "sculptures" composées de morceaux de cadavres assemblés, déformés et plastinés, dignes d'un Musée des Horreurs de cinéma bis, et ce de nos jours et "beau" troisième millénaire. Que les "critiques d'art" ne s'en étonnent pas, cela se conçoit, mais que la Police allemande et internationale laisse faire...
RIEN NE VA PLUS.
6 PM - Au milieu du fatras de l' hyper-horreur du monde...
Je ne crois pas avoir jamais entendu fait divers plus noir et plus triste que celui de ce matin. J'ai beau savoir qu'il n'y a pas de record qui tienne en matière de souffrance et de cruauté sur terre, quand cela touche les enfants je suis atterré devant l'ignominie du Grand Nazi qui nous tient serrés dans son poing:
"Alertés par le facteur qui s'étonnait de ne plus apercevoir personne dans une maison depuis plusieurs jours, les pompiers étaient à peine arrivés qu'ils ont entendu des enfants en pleurs derrière la porte. Ils sont entrés et ont découvert, dans une maison sens dessus dessous, deux enfants de cinq et huit ans prostrés auprès de leur maman, une femme âgée de trente à quarante ans décédée depuis environ dix jours. Les deux enfants, qui se sont débrouillés seuls pour s'alimenter, ont été transportés en secteur de pédopsychiatrie au centre hospitalier de la ville."
Drame de la solitude dit la radio: drame de Tout, drame de la vie, de la mort, de la création, de l'humanité, du monde. Personne ne viendra jamais à bout des larmes des enfants malheureux.C'est crispant.
On a encore changé d'année et l' An 2000 est désormais loin derrière nous. Les nouvelles sont toujours aussi mauvaises même si l'on considère tous les heureux événements dans le monde depuis le début de la quatrième année du déjà âgé XXI eme siècle.
Après le scatch de la première sonde spatiale Beagle sur Mars la nuit de Noël c'est l' Epiphanie de la suivante Spirit of Mars qui rebondit en douceur, se déploie comme un oiseau mécanique et envoie des images haute définition, et ce quasi au moment ou un 747 s'abîme dans la mer rouge ...
Il y a même un Président d'outre atlantique qui propose à son peuple de se lancer à la conquête du système solaire (rien que cela) à partir de bases lunaires...
Peut-être des bases militaires? Ah! si de la lune on pouvait diriger la petite planète terre. La lune deviendrait l'il blanc de Big Brother.
Mais les enfants qui se laissent encore aller à dire: "Bonjour madame la lune" seront forcés de baisser les yeux sous le regard inquisiteur de Mister Moon.
On va lancer une sonde spatiale qui doit se poser sur une comète dans 10 ans comme dans le film "Armageddon".
Comme dit quelqu'un que je connais bien: "Ce qu'on voit dans un film si cela n'existe pas c'est que cela existera un jour". Ainsi l'imagination ne serait pas capable de créer l' IRREEL ?
A la télé une star du cinoche imite Marie Bonaparte pendant qu'on pleure un célèbre chanteur qui vient d'expirer au bout de ses tuyaux dans sa belle chambre bourgeoise et pendant que dans une métropole un quinquagénaire tombait sur deux ados et les poignardait sauvagement à la poitrine. Et encore ce n'est qu'une vision microscopique des choses. On peut faire un zoom arrière et voir l'étendue de la maladie. Certes il y a des mères qui serrent leur nouveau-né gonflé de promesses dans leurs bras comme les animaux lèchent leurs petits. On peut toujours jeter du riz blanc sur la mariée mais il y en a encore qui se bousculent pour un sac de nourriture près de l'aéroport Toussaint-Louverture.
LES MEDIAS DISENT QU'IL PLEUT
Je n'ai rien contre le mentir, il peut être nécessaire mais dans ce cas c'est une parole à la hauteur d'un NON-DIT et pas une mascarade de supercherie tout juste bonne pour les idiots. Tous les pays pauvres et affamés par les dictateurs, fabriquent des centrales atomiques et des bombes avec des recettes trouvées sur internet (c'est bien connu) mais de là à bomber des innocents et devenir le ROBOCOP de la planète : il y a des limites (du moins on m'a appris à le penser). L'année où je suis né, après l'holocauste, l' O.N.U écrivait en gros: PLUS JAMAIS CELA!
en 1995, les Bosniaques étaient massacrés, et je me souvenais de mon grand-père qui me racontait la guerre des Balkans.
- Alors même que des enfants jouaient au bonheur dans les récréations,
alors même que des navigateurs solitaires s'amusaient à faire le tour du monde à l'envers,
alors même que des jeunes couples s'embrassaient pornographiquement sur les grands boulevards,
alors même que des commerciaux se payaient des soupers royaux aux frais de la princesse consommatrice,
alors même que des amants irréguliers réinventaient le bonheur dans des chambres d'hôtel,
alors même que des touristes sabraient le champagne sur le Quenn Mary 2, déjà plein du sang des femmes de chambre,
alors même que des surfeurs de l'autre côté du globe en plein été faisaient joujou avec leurs planches sur les plus hautes vagues du pacifique,
à MADRID, des bombes terroristes explosaient dans 4 gares qui amenaient des provinciaux prolétaires au "turbin" et faisaient 200 corps morts déchiquetés-écartelés-pulvérisés créant ainsi dans la belle ville 4 ENFERS simultanés dont Dante n'aurait pas eu à rougir.
- Comme presque tous les jours dans notre "beau pays" un ado a été poignardé dans une cour de collège.
- En passant devant un jardin public j'ai remarqué deux enfants qui se donnaient le vertige, tête en bas, sur un tourniquet tout rouillé. Alors que le ciel était gris et l'air glacial, il riaient aux éclats, sans raison? Ils étaient le point fixe et le paysage tournait à une vitesse folle comme tout tourne dans l'univers.
Dans une traditionnelle boite à chaussures pleine de vieilles photographies argentiques du siècle dernier, je suis retombé sur celle de mon amoureuse de mes 17 ans. Elle était noble, catholique et de droite autant que j'étais athée (du moins c'est ce que je croyais) et de gauche, autant qu'on peut l'être à cet âge rebel. Se refusant définitivement à me tutoyer autant qu'à soulever sa jupe, elle avait tout de même osé me demander si: "je pensais la douleur du monde" ?
Ma seule réponse avait été de lui faire remarquer qu'il y avait cinq ans, j'avais tout connu de la souffrance humaine avec la mort de mon père et que je ne pensais plus qu'à mon "bonheur possible".
Tel un hérétique, elle m'excommunia de sa "classe sociale". Et des mois plus tard je continuais à voir ses cuisses sous mes paupières.
Avec la prochaine, petite blonde roturière et vendeuse dans une pharmacie je me demandais si j'aurais plus de chance.
Après
des années de vie, le malheur du monde m'empêche de
dormir quiet et je m'agite de plus en plus dans ma cage, même
si je ne peux plus me remuer.
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