Il me vient en tête une "véritable" (et non pas vraie) pensée qui tue, QUI TUE TOUT: le bon vieux "paradoxe d'Enrico Fermi" qui (dans les années 40 ou 50, je ne sais) énonça ce principe selon lequel (en gros: compte tenu de la distance qui sépare les éléments de la matière les uns des autres - électrons et planètes et étoiles comprises et même les galaxies) PLUS ON AVANCE DANS L'UNIVERS POUR RECHERCHER DE LA VIE EXTRA-TERRESTRE ou EXO-PLANETAIRE, MOINS ON A DE CHANCE DE TROUVER. Cela E.T. Spielberg n'aurait jamais dû en informer son spectateur - et pourtant le SETI travaille et occupe même de la mémoire en TACHE DE FOND sur mon ordinateur. Ils peuvent toujours chercher et même dépenser l'argent du contribuable, c'est quand-même mieux que de tuer des femmes et des enfants du Tiers-Monde.

Pascal n'avait-t'il pas énoncé dans ce qui a failli être un bel Alexandrin: "Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie", rassemblant en une même proposition la Peur et l'Eternité (Phantasme mathématique intégral).

Autrement dit: la pétition de principe: Nous sommes seuls dans l'univers devrait avoir de quoi faire réfléchir ou est ABSOLUMENT, intellectuellement, métaphysiquement, théologiquement, IRRECEVABLE.

Effectivement: NOUS sommes un produit "dérivé" du hasard ou de la Nécessité (mais cette dernière a l'avantage de vous avoir des airs DIVINS!!!).

Mais pourquoi ne pas présupposer que SI et seulement SI, nous sommes SEULS dans l'UNIVERS, nous ne sommes pas "DIEU", auquel cas, c'est évident, TOUTE CETTE HISTOIRE, NOUS compris, pourrait être une PURE INVENTION, une création EX-NIHILO.

Il paraît que le désespoir est la vision lucide du monde

Aristote et un cortège d'inconnus célèbres ont des tonnes de mélancolie dans leur trompette.L'écriture servait d'antidépresseur à Montaigne, Beethoven était sourd et n'entendait plus la musique qu'en rêve, Nietzsche était fou avant de devenir paralysé; j'en passe et des pires!