Trop souvent je proclame que je suis "desdichado", désastreux et désastré, né sans étoile, avec la malchance qui me suit comme une ombre: un vrai porte-poisse. "Il suffirait que tu te mettes à jouer à un jeu pour qu'il n'existe plus" me disait un bon ami! Jamais je ne monterai en avion avec toi!" - à noter que moi non plus, même tout seul je ne monterais pas en avion.
La chance, la probabilité, la loterie, le coup de poker, "un vase bordé de jonquilles" dit-on en argot. Bref, les nuits d'été, j'ai toujours cherché dans le ciel l'étoile qui était la mienne mais je ne l'ai jamais trouvé.
Si avoir du bol c'est hériter de l'argent des morts alors je crache dedans: cet argent là a vraiment une forte odeur; il pue la merde et le pourrissement, c'est véritablement comme l'affirment les psychanalistes, un excrément.
Rien ne va plus; les jeux sont faits.